Halte aux idées reçues ! Les intérimaires aussi bénéficient d’une protection sociale. Et ils sont protégés lorsqu’ils ne peuvent pas effectuer de missions du fait de certains événements de la vie : maladie, accidents, maternité, vieillesse, chômage… on explique et détaille tout cela.
La protection sociale, c’est l’ensemble des mécanismes qui permettent à chacun d’entre nous de faire face aux conséquences financières et sociales de situations qui pourraient nous mettre en difficulté : des soucis de santé, le chômage, la vieillesse, la maternité, la retraite…
Tous les Français ont droit à une protection sociale. Et selon la règle, chacun cotise selon ses revenus et en bénéficie selon ses besoins.
La protection sociale nous aide à :
- Bénéficier d’une protection universelle, financée par la solidarité, sans condition de ressources ni de cotisation : certaines prestations et allocations familiales par exemple, l’accès au système de soins, les allocations pour les personnes handicapées…
- Faire face à une perte de revenus : chômage, maladie, accident du travail, vieillesse (au moment de la retraite), dans ces cas-là, les prestations sociales sont financées par des cotisations sociales basées sur le salaire.
La protection sociale se matérialise ainsi par 2 types d’actions :
- Des prestations sociales : c’est-à-dire des versements ou remboursements qui sont directement effectuées aux assurés. Par exemple le remboursement d’une partie des dépenses de santé, les indemnités journalières ou bien le versement de la pension de retraite
- Des services sociaux : c’est-à-dire l’accès à des services gratuits ou très bon marché : accès aux hôpitaux, aux crèches…
Ainsi, en France, la protection sociale, appelée également Sécurité sociale, est organisée en 5 branches :
- La branche maladie ou protection santé, qui prend en charge, comme son nom l’indique, les questions de maladie (et de remboursement de médicaments), d’hospitalisation, de maternité, d’invalidité et de décès. Qui garantit l’accès aux soins et mène des programmes de prévention
- La branche famille, qui prend en charge les situations que peuvent rencontrer les personnes avec enfants : accompagnement dans la vie quotidienne, notamment à la naissance, garde, aide à l’éducation, handicap et logement
- Les accidents du travail et les maladies professionnelles découlant de l’activité professionnelle
- La retraite, pour les questions de pensions, de vieillesse et de veuvage
- La collecte des cotisations : il s’agit de l’encaissement et de la gestion de l’ensemble des cotisations et contributions des personnes et des entreprises afin de financer le système de sécurité sociale
En tant que salariés, les intérimaires bénéficient également d’une protection sociale. Ils cotisent et sont protégés, conformément au code de la Sécurité sociale.
- Les intérimaires cotisent au chômage lorsqu’ils sont en mission. Et lorsqu’ils ont cotisés suffisamment, leurs droits au chômage sont ouverts. Voir la page spécifique sur le chômage.
- Les intérimaires cotisent pour la retraite lorsqu’ils sont en mission. Les périodes de missions sont soumises à cotisations retraite au régime général des salariés, et sont donc prises en compte pour les droits des intérimaires à l’assurance-retraite.
- Les intérimaires ont accès l’Assurance maladie et à une complémentaire santé. Une mutuelle spécifique à tarifs réduit. Voir la page dédiée à la mutuelle.
- Les intérimaires ont accès à la prévoyance. C’est-à-dire le système qui compense la perte de revenus en cas d’arrêt de travail lié à un accident du travail, un accident de trajet, une maladie professionnelle, etc. Un système spécifique avec un accompagnement personnalisé. Lire la page consacrée à la prévoyance.
Vous pouvez également en savoir plus sur la protection sociale des intérimaires sur le site du FASTT.