Les intérimaires sont des salariés. En contrepartie de leur travail, ils reçoivent une rémunération qui a été au préalable définie dans le contrat de mission.

Cotisations et droits sociaux en intérim

La rémunération n’est pas juste une somme d’argent. Elle permet notamment de bénéficier des droits sociaux (retraite, maladie, santé, chômage…) grâce aux cotisations qui sont prélevées sur le salaire et indiquées sur le bulletin de paie.

Le salaire brut

C’est le montant de la rémunération, y compris les heure supplémentaires, avant les différentes cotisations, retenues et prélèvements.

Le salaire net payé

Ce que touche effectivement le salarié intérimaire correspond au salaire après déduction de toutes les taxes et cotisations salariales, le prélèvement de l’impôt sur le revenu (qu’on appelle aussi le prélèvement à la source, lorsque la personne y est soumise) et éventuellement de certains avantages (titres de restaurant ou de transports…).

Salaire, intérim et fiche de paie

Avec le salaire, l’entreprise de travail temporaire remet obligatoirement un bulletin de paie au travailleur temporaire. La fiche de paie détaille l’ensemble des sommes exactes et donne d’autres informations importantes.
Vous devez conserver tous vos bulletins de salaire tout au long de votre vie.

La rémunération d’un salarié intérimaire ne peut être inférieure au salaire d’embauche d’un salarié de l’entreprise utilisatrice de même qualification occupant le même poste de travail.

Cette rémunération tient compte du salaire de base mais aussi des primes et autres indemnités, payées mensuellement ou non, qui sont obligatoirement payées dans l’entreprise utilisatrice à tout ou partie du personnel.

À quelques exceptions près, cette rémunération ne peut pas non plus être inférieure au salaire minimum (SMIC).

Les compléments du salaire viennent s’ajouter au salaire intérimaire de base. Il peut s’agir d’avantages en nature, de primes par exemple.
Les salariés intérimaires bénéficient des compléments de salaire au même titre que les salariés de l’entreprise utilisatrice, s’ils remplissent les conditions d’ancienneté éventuellement prévues dans l’entreprise.

Ces éléments accessoires dépendent de chaque entreprise utilisatrice et peuvent être nombreux :

• Les primes : de transport, de rendement, de polyvalence, de 13e mois, d’assiduité, de conditions de travail, de transport…
• Les avantages en nature (comme les repas pris sur place par exemple).

Le contrat prévoit, en cas de « grand déplacement », les modalités d’indemnisation des frais de nourriture, de transport et de logement que l’intérimaire engage pour l’exécution de sa mission.
Si le lieu de travail est très éloigné du domicile, l’agence d’emploi peut verser une indemnité correspondant aux frais exposés ou une indemnité forfaitaire.

Les salariés intérimaires bénéficient également de 2 indemnités principales qui ont le caractère de salaire :

• L’indemnité de fin de mission (IFM)
• L’indemnité de congés payés (ICCP).

Sauf régime d’équivalence (par exemple dans les transports routiers) ou dispositif d’aménagement du temps de travail dans l’entreprise utilisatrice, les intérimaires bénéficient d’une majoration de salaire pour les heures supplémentaires effectuées au-delà de la durée légale du travail (35 heures).

L’indemnité des heures d’intempéries

Également, pendant une mission dans une entreprise du bâtiment ou des travaux publics, les heures chômées (non travaillées) par suite d’intempéries, sont indemnisées comme pour le personnel permanent occupé sur le même chantier. Il n’y a aucune condition d’ancienneté à remplir.

Le paiement du salaire se fait également selon des règles précises :

• à qui est versé le salaire
• de quelle manière
• à une périodicité fixée…

On vous détaille tout ceci dans la page dédiée au paiement dans le travail temporaire.