Une visite médicale doit être réalisée dans les trois mois qui suivent le démarrage de la mission de travail temporaire. Selon la profession et les tâches qui seront confiées au travailleur temporaire, cette visite médicale peut avoir lieu avant la mission.

La visite médicale assure que l’intérimaire est bien apte pour le poste qui lui a été confié. Une dispense de visite peut être appliquée si elle a déjà été réalisée dans les deux dernières années. Des exceptions subsistent toutefois pour les métiers qui comportent des risques spécifiques.

L’agence de travail temporaire remet une convocation à la visite médicale au nouveau salarié intérimaire, elle précise la date, l’heure et le lieu du rendez-vous.

Le Service de prévention et santé au travail, qui effectue la visite médicale, évalue l’état de santé du travailleur temporaire et évoque les risques liés à son emploi. Après avoir indiqué les mesures de prévention à mettre en place pour éviter un accident du travail, il confirme l’aptitude au poste de travail et remet une fiche pour l’agence d’emploi.

Pour bien commencer sa mission de travail temporaire, le temps de transport doit bien être estimé en amont. La ponctualité est vivement recommandée pour donner une bonne impression dès le début du contrat de mission d’intérim.

Le trajet peut donc être repéré avant de démarrer la mission intérimaire dans l’entreprise utilisatrice. Si une marge de manœuvre est prévue, les risques de retard sont limités.

Selon la mission de travail temporaire, le travailleur temporaire doit se présenter sur les lieux avec son équipement de protection individuelle (EPI), ses cartes professionnelles, s’il en a, ou les certificats de ses habilitations. Ces obligations figurent dans le contrat intérimaire.

L’accueil du salarié intérimaire

Conformément au contrat intérimaire, le travailleur temporaire est pris en charge par un référent dans l’entreprise cliente.
Une visite des locaux permet de repérer les vestiaires, lieu de restauration, salle de pause et sanitaires. Le salarié intérimaire a accès aux installations collectives (cantine, parking…) dans les mêmes conditions que les salariés de l’entreprise utilisatrice.
Un livret d’accueil et une fiche de poste lui sont remis. Il ne faut pas hésiter à poser des questions si nécessaire.

Les consignes au travailleur temporaire

Les conditions du poste sont également expliquées ainsi que, par exemple, l’usage d’un badge ou un d’habillage spécifique pour l’emploi temporaire.
Si des consignes de sécurité doivent être respectées, elles sont également présentées par le responsable de l’entreprise utilisatrice. Ces règles sont donc exposées dès l’arrivée d’un nouveau salarié intérimaire.

Une démonstration des tâches à réaliser qui doivent être remplies est organisée.
Cette étape est essentielle pour connaître les points de vigilance et effectuer correctement les gestes techniques à la perfection. La formation en interne permet de développer les compétences nécessaires pour accomplir les tâches confiées.

Des autorisations sont délivrées pour certifier que l’entreprise utilisatrice donne certaines responsabilités au salarié intérimaire. En cas de besoin, l’intérimaire peut faire appel à son référent qui est clairement identifié dès le début de la mission.

Le début de la période d’essai

Dès ce moment, la période d’essai, lorsqu’elle est prévue, commence. Les compétences de l’intérimaire sont donc évaluées pour attester qu’elles correspondent aux besoins. Le travailleur temporaire, de son côté, utilise cette période pour s’assurer que la mission intérimaire lui correspond.

Pour établir la fiche de paye des travailleurs temporaires, il est recommandé d’utiliser un relevé d’heures travaillées (RH). Ce document doit être transmis chaque fin de semaine à l’agence d’emploi.
Il précise le nombre d’heures travaillées, les paniers repas et les primes versées.

Le relevé d’heures doit être rempli dès le début de la mission de travail temporaire. Le travailleur temporaire vérifie l’exactitude des informations avant de le transmettre à son agence d’emploi. Le relevé d’heures est signé et tamponné par l’entreprise utilisatrice.

Ce relevé d’heures peut être remis en mains propres à l’agence de travail temporaire ou être envoyé par courriel à l’entreprise utilisatrice. Il sert de base pour élaborer la fiche de paye.

Le contrat de travail temporaire précise la date de fin de mission à laquelle le salarié intérimaire termine son intervention.
Si ce n’est pas le cas, la fin de contrat intérim intervient automatiquement lorsque l’objet de la mission intérimaire n’est plus d’actualité. Également, le retour d’un salarié ou la fin de saison mettent fin aux besoins de l’entreprise utilisatrice.
Le contrat intérim se termine donc à moins que le besoin soit toujours présent. Dans ce cas, un renouvellement peut être envisagé.